La stimulation magnétique transcrânienne : un prédicteur robuste de l’effet antalgique de la stimulation corticale - 18/03/17
Résumé |
Introduction |
La stimulation électrique épidurale du cortex moteur (SCM) est un traitement de dernier recours face aux douleurs neuropathiques rebelles. La sélection des patients reste difficile. Une séance unique de stimulation magnétique transcrânienne répétitive (rTMS) du cortex moteur a été proposée comme prédicteur de l’efficacité de la SCM mais sa valeur prédictive négative reste modeste. Nous proposons d’étudier la valeur prédictive de quatre séances de rTMS vis à vis de la SCM.
Patients et méthode |
Onze patients (9 hommes, 2 femmes) de 35 à 77ans (âge moyen 53,3ans) ont été inclus dans l’étude. Les patients ont été soumis à une phase test de 4 séances de rTMS. Ils ont bénéficié de 15,9 séances en moyenne (min : 3 ; max : 33). Tous ont bénéficié par la suite de l’implantation d’un stimulateur épidural du cortex moteur.
Résultats |
Le suivi moyen était 59,1 mois (43–79). Huit patients ont présenté un pourcentage de soulagement (%R) supérieur à 10 % après au moins 3 séances de rTMS (patients répondeurs, %R moyen=41 %). Tous ont présenté un pourcentage de soulagement supérieur à 30 % avec SCM (%R moyen=58,75 %). Aucun des trois patients non répondeurs après rTMS n’a présenté de %R supérieur à 30 % avec SCM. Il existe une corrélation positive entre le %R aux troisième et quatrième séances de rTMS et le %R stabilisé après stimulation du cortex moteur.
Conclusion |
Quatre séances de rTMS semblent permettre une bonne valeur prédictive positive et négative vis-à-vis de la stimulation épidurale du cortex moteur.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Plan
Vol 63 - N° 1
P. 47 - mars 2017 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’accès au texte intégral de cet article nécessite un abonnement.
Déjà abonné à cette revue ?